Quelle vie !.........
Nous ne le dirons jamais assez ! Il fait chaud....Et je me demande si les étés de mon enfance étaient aussi chauds ! Et ma réponse est OUI ! Bien sûr, nous n'étions que des enfants....mais je me souviens que ma mère se "punissait" avec les obligations qu'elles se créaient pour nous emmener, mon frère et moi, aux divers endroits où nous pourrions trouver un peu de fraîcheur en dehors de notre jardin bien sûr !
C'est qu'il fallait bien nous occuper en attendant notre départ en vacances, soit chez nos grands-parents en Lorraine, soit au bord de la mer à Julouville, dans la baie du Mont St Michel ! Ces deux endroits étaient pour nous d'excellents séjours de vacances. Pour les vacances en Lorraine, il y avait le départ en train le soir avec arrivée le lendemain matin à 4 heures (!), où nous attendait "le georges" et sa carriole tirée par un cheval ! Rien que pour ça, nous aurions bien échangé nos vacances au bord de la mer ! Et les larmes de ma grand-mère ! c'était assez folklorique de la voir pleurer dès qu'on arrivait! Pleurer de joie bien sûr ! Et nous savions que pendant un mois, nous serions gâtés au maximum !
Mais, en attendant, c'était à ma mère de "jouer" . Et elle en avait des idées : nous emmener pique-niquer à la forêt de Sénart, nous emmener à ORLY voir les gros avions et leurs acrobaties, nous emmener au Parc à JUVISY ou le bassin servait à nous rafraîchir, de même que les grottes. Elle en avait des idées ! l'essentiel étant que nous n'ayons pas trop chaud et que nous nous amusions ! C'est ça une maman !
Plus tard, mon mari et moi prenions tous nos petits-enfants à ROBION (près de Cavaillon). Je crois l'avoir déjà dit: mon mari voulait que les cousins, venant d'endroits différents, se connaissent ! et il a réussi. Même maintenant, que tous ont des enfants,ils n'ont pas oublié leurs vacances chez nous et se voient ou se téléphonent de temps en temps !
Et moi, je me souviens : que de joies, de gaîeté, parmi ces petits. Nous pensions que lorsqu'ils seraient repartis, nous nous reposerions ! Mais dès le lendemain de leur départ, nous traînions dans la maison "comme deux âmes en peine". Et je comprenais, un peu tard peut être, pourquoi ma grand-mère commençait à pleurer pour notre arrivée !
Cette époque des vacances, est bien la meilleure époque ! et s'il fait un peu trop chaud, ça n'a pas d'importance ! Un petit bémol tout de même : la chaleur est difficile à supporter, de même que les ans !