Liberté, liberté chérie....
"Choisissez" les médicaments génériques...
Si vous ne voulez pas avoir d'ennuis et si vous aimez assez votre pharmacien pour le garantir contre toutes punitions administratives ! Attention ! la Sécurité Sociale veille...Vous êtes libre bien sûr, mais on vous enlève des droits acquis depuis bien des années ! Le tiers-payant en l'occurrence....ça aide bien, cela avait même été fait pour ça ! Si vous ne voulez pas accepter les médicaments génériques proposés par votre pharmacien, celui-ci risque de ne plus être conventionné et vous devrez faire l'avance du prix des médicaments... Il n'est pas prévu de fessée ni pour vous, ni pour le pharmacien, la fessée étant déclarée méchante, inhumaine et même encore plus ! Donc, pas de risques de ce côté...sauf si, faisant fi de toutes les belles paroles à ce sujet, on vous administre sur la place publique la plus belle "torgnole" de votre vie, fesses à l'air bien entendu... ça peut attirer du monde et pour peu que notre bonne vieille Sécu y voit là un revenu éventuel...pourquoi ne pas taxer ? Nous ne sommes à l'abri de rien.
Soyons sérieux...Notre liberté, nous y tenons; nous l'avons gagnée et bien gagnée à diverses étapes. Nous tenons à nos acquits sociaux qui font partie de cette Liberté, puisque c'est en son nom que nous ou nos anciens se sont battus pour les obtenir. Concernant la médecine, depuis quelques années, nous ne pouvons plus aller librement chez un médecin : nous avons dû nommer, nous concernant, un médecin-traitant....Un peu récalcitrants, médecins et patients ont fini par céder...Je veux bien admettre que cela fait peut-être faire des économies ... Les médicaments dont le prix était "avancé" par le patient il y a encore des années, ont fait l'objet de conventions entre la Sécu et les pharmacies qui se font rembourser directement, les patients ne voyant passer que l'ordonnance....Je ne suis pas certaine que cette façon de faire ait éclairci les comptes de notre Sécu....Bien des contrôles seraient à faire....
Et (je ne me souviens plus depuis quand exactement...une dizaine d'années sans doute) nous avons vu arriver les médicaments génériques... Nous étions en semi-liberté pour les acheter ou non...Or, il semble qu'on cherche à nous les imposer...Attention, si nous refusons, punitions à la clé...On touchera à notre porte-monnaie, c'est là que ça fait le plus mal ! Encore que, certains génériques ont ce pouvoir de faire mal...Sont-ils économiques ? pas toujours...J'ai eu un générique du diamicron 80 il y a 3 ou 4 ans. Il me fallait prendre à un moment de la journée 1 comprimé 1/2...Pour avoir ce 1/2 comprimé, je devais en couper 3 ou 4 car ils s'effritaient....J'étais à l'époque retournée à ma pharmacie où il m'avait été répondu que si c'était bien la même molécule (d'ailleurs, je supportais très bien), la qualité était moindre...Où passait le bénéfice ? dans ma poubelle !!!
Quand encore ces génériques ne vous rendent pas malades, l'enrobage ayant des effets secondaires assez souvent.....
Oh, et puis...j'estime que nous n'avons pas à nous justifier, puisque nous sommes libres....Mais où se cache-t-elle cette liberté ? Demain, je vais aller chez le coiffeur. Va-t-on m'imposer une coupe, un shampoing et ce, selon le désir de la coiffeuse ? Non et non ! Je suis beaucoup trop indépendante pour accepter des ordres...Je respecte la loi...j'ai des droits, des devoirs...je respecte ces derniers, qu'on respecte mes droits....
Et si la Sécurité Sociale surveillait un peu mieux ce qui vient des laboratoires ? Est-ce normal qu'on m'ait vendu il y a quelques mois un "lot" de trois boîtes d'aiguilles à insuline, chaque boîte contenant 100 aiguilles, cela m'en faisait 300. J'en utilise 1 par jour...J'en avais donc pour presque UNE ANNEE...et je vais sur 90 ans....J'avais envoyé mon aide à la pharmacie et lorsque je me suis aperçue de la quantité que j'avais, je suis allée à cette pharmacie, où il m'a été répondu que les laboratoires avaient pris cette habitude...Vente forcée...que la Sécu a remboursée sans rien dire !
Il y a tellement d'exemples du même genre .....
"Je grogne, donc je suis " !