Causerie "au coin du feu"........
Ma causerie au coin du feu, n'est pas tout à fait exacte ! je ne suis pas au coin du feu, mais auprès d'un radiateur de chauffage collectif .... L'essentiel n'est-il pas qu'il me diffuse de la chaleur ? Mais j'avoue que les causeries auprès d'un bon feu de cheminée, ajoutent "l'utile à l'agréable" ! Ne soyons pas trop exigeants...les progrès font que le modernisme peut être accepté avec plaisir ! Si nous avons eu un beau soleil ce matin, ce n'est plus le cas ! grand vent et fraîcheur sont au rendez-vous de l'après-midi ! Aussi, pour vous réchauffer, je vais vous rapporter "des mots d'enfants" qui en plus, vous mettront peut-être un bon sourire sur les lèvres....
Une de mes amies de jeunesse qui, à son grand regret n'avait jamais eu d'enfant me rapportait au téléphone, un mot de son très jeune frère qu'elle faisait travailler...(celui-ci n'était pas un fanatique de l'école où il ne réussissait pas comme sa grande sœur l'avait fait) ! Sa leçon du jour portait sur "les accents", leur nombre, leur usage.... Le petit réfléchit et énonce : "il y a les accents aigus, les accents circonflexes et..."(panne sèche de l'enfant qui ajoute: "je sais qu'ils sont trois et je les connaissais tous " ! Mais rien ne venait..." Ah si, dit fièrement le petit "il y a les accents .... dangereux" ! Quant un mot ne vous revient pas, c'est bien le diable si on ne peut lui trouver "une doublure" ! et ce qui lui semblait dangereux, avait pour lui remplacé avantageusement "accent grave"... Ou bien pensait-il que la situation devenait "dangereuse" pour lui, après avoir été grave.....
- Un jour que nous avions été invités chez ma mère avec notre fils aîné alors âgé de 4 ans environ, des cousins s'étaient joints à nous et je racontais une partie de ma vie de jeune fille, alors que j'avais été pendant environ deux ans, institutrice en famille. J'en avais gardé un excellent souvenir; j'avais eu la chance d'être chez des gens charmants avec des enfants auxquels je m'étais attachée. Pour simplifier, j'explique à mon fils qui me posait la question, qu'une institutrice, c'était ....une maîtresse comme celle qu'il avait depuis peu à l'école. Et il écoutait les petites histoires que je racontais sur les enfants dont je m'étais occupée...Et tout à coup, nous entendons cette question: "Dis Maman, avant de te marier, Est-ce que tu étais aussi la maîtresse de Papa ?" Eclat de rire des adultes à l'esprit "mal tourné", rougeur de mon visage...Question bien anodine et innocente qui transformait ce simple mot de maîtresse en un mot à double sens...accompagné de regards égrillards ! A cette époque, tout n'était pas encore permis !
Combien les enfants sont simples ! combien les adultes le sont moins ! un mot peut vouloir dire tant de choses ! il suffit de l'interpréter à des degrés divers et de garder une âme d'enfant !
Souriez si vous en avez envie ! cela vous réchauffera en ce dimanche d'hiver !